Notice descriptive

Amrouche, Taos (1913-1976)

Contexte : Cadre de classement des collections à l'IMEC > AUTEURS > LITTÉRATURE
Cote : 376AMR/
Dates extrêmes : 1921-1996
Importance matérielle : 37 boîtes d'archives ; 17 imprimés, 7.05m
Conditions d'accès :

Communicable après accord déposant ou ayant droit. La correspondance et certains documents inédits ne sont pas communicables.

L'instrument de recherche est consultable en salle de lecture.

Biographie ou histoire :

Fille de Fadhma Aït Mansour, auteure de Histoire de ma vie (autobiographie posthume, publiée en 1968), et sœur du poète-écrivain Jean Amrouche, Marie-Louise Taos dite Taos Amrouche est née à Tunis en 1913, mais sa famille était originaire du village d'Ighil-Ali, en Petite Kabylie. Taos Amrouche sera donc formée à la double culture berbère et française. Elle est la première romancière algérienne de langue française avec son roman Jacinthe noire, publié en 1947, mais aussi la célèbre interprète des chants traditionnels berbères transmis par sa mère. Taos Amrouche entreprend la collecte de ces chants dès 1936. Elle monte son premier répertoire et se rend, en 1939, au Congrès de la Musique Marocaine à Fès où elle présente pour la première fois au public quelques chants rituels berbères du Djurdjura. Repérée à cette occasion, elle obtient une bourse d'études pour la Casa Velazquez, à Madrid, où elle s'intéresse, pendant deux ans, aux anciens chants espagnols qu'elle interprètera par la suite. C'est au cours de ce séjour en Espagne qu'elle rencontre le peintre André Bourdil, qui devient son mari. Le couple s'installe définitivement à Paris en 1945. Rapidement, Taos Amrouche est reconnue comme la spécialiste des chants berbères. Elle enregistre plusieurs disques, notamment Chants berbères de Kabylie qui lui vaut le grand prix de l'Académie du disque en 1967. À partir de 1949, elle réalise des émissions radiophoniques telles que "Chants sauvés de l'oubli", "Souvenons-nous du pays", ainsi que "L'Étoile de Chance". Son œuvre littéraire, largement inspirée de la culture orale dont elle est imprégnée et de sa propre vie, explore le déracinement, l'exil, la solitude et exprime le besoin d'émancipation des femmes. Taos Amrouche meurt à Saint-Michel-l'Observatoire, près de Paris, en 1976. Son dernier roman, Solitude ma mère, resté inédit jusqu'en 1995, est publié par Joëlle Losfeld, éditrice de la majeure partie de l'œuvre.

Historique de la conservation :

Certains ensembles déjà constitués ont été annotés par Laurence Bourdil, fille de Taos Amrouche,...

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Modalités d'entrée :

Fonds entré en 2007.

Présentation du contenu :

Les manuscrits conservés concernent à la fois ses romans, les émissions radiophoniques qu'elle a animées à l'ORTF et des articles pour la presse. Plusieurs cahiers de notes manuscrites révèlent le...

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Autre(s) instrument(s) de recherche :

Inventaire.

Document(s) en relation :

Arnaud, Jacqueline ; La Découverte

Documents séparés :

Des documents d'archives en langue tamazight ont été déposés à l'Institut National des Langues et Cultures Orientales (INALCO).

Thème(s) : Littérature

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Pour aller plus loin

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