Auteur d'une œuvre dont s'enorgueillissait l'éditeur Jean-Jacques Pauvert, la plaçant au sommet de son catalogue, Fernand Combet a publié le roman SchrummSchrumm ou L'Excursion dominicale aux sables mouvants en 1966, salué par l'ensemble de la critique, le comparant à Kafka, Beckett, Dostoïevsky et Chrétien de Troyes. Fruit d'une longue maturation de cinq ans d'écriture, il s'agit du premier livre d'un jeune écrivain, né à Lyon, fils d'un petit entrepreneur en teinturerie, inscrit un temps en Droit à Paris, à l'Institut d'études des Sciences politiques (Diplomatie) puis à l'École nationale des langues orientales vivantes. Cédant à la demande de son éditeur, Fernand Combet rédige un court roman « de circonstance », Factice ou les hommes-oiseaux (1968), puis se lance dans le chantier de son deuxième roman d'envergure, Mort et passion de Félix C. Scribator (1971), dont l'étrange présentation éditoriale et graphique ne favorisera pas l'accueil à un public élargi. Se retirant progressivement du monde des lettres, multipliant les voyages en Asie et en Afrique, Fernand Combet publie un dernier livre en 1985, Contes d'ambre et d'opium. Durement atteint par la maladie en 1994, frappé d'hémiplégie, il s'éteint neuf ans plus tard, laissant une œuvre de fiction inachevée, Portes.

Fonds entré en 2014

Le fonds comporte les manuscrits de ses romans, des textes courts et des articles ainsi que des correspondances. On trouvera également des dossiers relatifs à la gestion de l'oeuvre de Fernand Combet par sa femme et ayant droit, Renée Combet (rééditions, publications d'inédits et protection de l'oeuvre). S'y adjoignent quelques documents iconographiques et des photographies.

- Bordereaux d'accusés de réception, 2014 et 2015.