Poète, romancier et essayiste marocain d'expression française, Tahar Ben Jelloun collabora de 1968 à 1970 à la revue Souffles. Venu en France poursuivre ses études, il soutint en 1975 une thèse en psychiatrie sociale sur "La misère affective et sexuelle des travailleurs nord-africains en France", travail dont il tira un récit en prose poétique La Réclusion solitaire (1976) ainsi qu'un essai La Plus Haute des solitudes (1977). Vivant surtout en France, Ben Jelloun est l'héritier d'une double culture, celle de son pays d'origine et celle de son pays d'adoption. Ses poèmes rassemblés dans plusieurs recueils dont À l'insu du souvenir (1980), Les amandiers sont morts de leurs blessures (1986) ou ses nombreux romans, Moha le fou, Moha le sage (1978), L'Enfant de sable (1985), La Nuit sacrée (1987, prix Goncourt), Cette aveuglante absence de lumière (2000) disent "l'homme éclaté" qui poursuit par l'écriture sa quête d'identité. Tahar Ben Jelloun est également l'auteur d'essais à destination d'un jeune public qui connurent un grand succès : Le racisme expliqué à ma fille (1998) et L'islam expliqué aux enfants (2002). Il a dernièrement publié Partir (2006) et Sur ma mère (2008). Les très nombreuses traductions de son œuvre font de lui aujourd'hui l'un des auteurs les plus lus dans le monde.

Fonds entré en 2004.

Le fonds comprend quelques manuscrits de romans, des notes et des dossiers de travail. Il comporte également des archives éditoriales et professionnelles, ainsi que des dossiers de presse et des documents audiovisuels. Une correspondance partielle complète le fonds.

Fonds non clos. Accroissements réguliers.

- État des versements dans le fonds Tahar Ben Jelloun, 2004-2020.

La Découverte ; Le Seuil