Malgré un talent très précoce et très affirmé de dessinateur, Jean Le Gac renonça dans un premier temps à sa vocation de peintre. Photographies et textes devinrent alors ses modes d'expression artistique, lui ouvrant les portes de l'art international et lui apportant une large reconnaissance : en 1972, il exposa à la fameuse Documenta de Kassel dans le cadre des "Mythologies individuelles", entra à la Galerie Templon à Paris et participa à la définition du "Narrative Art" défendu par la Galerie John Gibson à New York. Traversée par une vision idéale de l'art, son œuvre depuis les Envois postaux (1969), les Cahiers (1968-1971), les reportages muraux comportant textes et illustrations sous forme de photographies, jusqu'aux pièces récentes, tels les pastels des Délassements du peintre, les photos des Fantômes d'œuvres, mais aussi les multiples écrits et papiers confidentiels ou inédits gravite autour de la figure mythique du Peintre créée en tant que métaphore de la peinture. Elle élabore, dans son agencement formel original, autant de labyrinthes temporels à la recherche de l'énigme de l'art.

Fonds entré en 2004.

Ce fonds rassemble des notes et dossiers de travail, de la correspondance, des archives iconographiques et audiovisuelles, ainsi qu'une œuvre de Jean Le Gac intitulée "Le Récit".

Inventaire des dossiers d'exposition.