Peintre, Aline Gagnaire fut liée au mouvement néo-dada « Les Réverbères » (1938-1941), en compagnie de Michel Tapié, Francis Crémieux, Jean-Claude Diamant-Berger, Noël Arnaud, Gérard de Sède, Jacques Bureau... puis au groupe surréaliste « La Main à Plume » (1941-1945). D'abord onirique, sa peinture s'est orientée vers les pictogrammes, puis les « tableaux-clous », les « tableaux-chiffons » et les « tableaux-matières », utilisant le plâtre, la résine et l'étoupe. Membre du Collège de 'Pataphysique, elle participa activement aux activités de l'Ouvroir de Peinture Potentielle, branche artistique de l'Ouvroir de Littérature Potentielle (OuLiPo) fondé par Raymond Queneau et François Le Lionnais en 1960.

Fonds entré en 1997.

Ce fonds comprend les manuscrits de ses textes et des carnets de travail, des archives professionnelles touchant aux salons et aux expositions personnelles ou collectives auxquelles elle a participé. On trouve également de la correspondance (avec entre autres Noël Arnaud, Thieri Foulc, Jean-Baptise Mauroux, André Poujet et Jehan Van Langhenhoven), des dossiers rappelant notamment son activité au sein de l'Oupeinpo, des dossiers de presse, des archives iconographiques et audiovisuelles, quelques linoléums engravés et des « jeux » (cartes, dominos...) qu'elle aimait créer.

Inventaire.