Au début du XXe siècle, la série des Claudine rendit célèbre cette jeune femme qui écrivit avec son mari, Henri Gauthier-Villars, des livres que lui seul signait, sous son pseudonyme de « Willy ». Après son divorce, Colette fit l'expérience de la scène comme mime de music-hall, puis entama une carrière d'écrivaine-journaliste, devenant notamment la directrice littéraire du journal Le Matin que dirigeait son second mari, Henry de Jouvenel. De très grands succès littéraires, souvent accompagnés de scandales, jalonnèrent ses années de maturité : Chéri (1920), Le Blé en herbe (1922), La Fin de Chéri (1926), Sido (1929), Gigi (1944). Colette fut nommée membre du jury de l'Académie Goncourt en 1945 et publia son dernier roman, Le Fanal bleu, en 1949.

Fonds déposé par les ayants droit en 1996.

Ce fonds comprend essentiellement les archives éditoriales posthumes de Colette ainsi que les archives concernant la gestion de son œuvre qui avaient été rassemblées par son dernier mari, Maurice Goudeket. Les dossiers de ses rapports avec l'éditeur Albin Michel sont particulièrement riches. Une grande part de la correspondance est adressée à sa fille, Bel-Gazou, après le décès de Colette, mais on y trouve aussi des lettres qui lui sont destinées et quelques-unes de sa main. Un important dossier de presse complète l'ensemble.

Inventaire

Albin Michel ; Les Annales politiques et littéraires ; Flammarion ; Paulhan, Jean