
Photo R. Guilleminot & Cie. Régiment de tirailleurs malgaches
Jean Paulhan a été affecté à sa demande auprès des "Travailleurs coloniaux" et enseigne la conduite automobile à des régiments de tirailleurs malgaches, enrôlés pour défendre la France.
Jean Paulhan a été affecté à sa demande auprès des "Travailleurs coloniaux" et enseigne la conduite automobile à des régiments de tirailleurs malgaches, enrôlés pour défendre la France.
Blessé en décembre 1914 au Bois-Saint-Mard, Jean Paulhan est soigné à l'hôpital d'Angers.
Juché sur un toit, Jean Paulhan scrute le ciel à longueur de journée pour repérer l'arrivée des avions allemands et déclencher l'alarme.
Les guetteurs d'avions du régiment de Jean Paulhan (assis en tailleur à l'extérieur de l'escalier), à la briquetterie de Beauvais. Dans les mains des trois personnages de droite, des maquettes d'avions servant à repérer les vrais avions allemands dans le ciel.
Manuscrit du texte que Jean Paulhan donna sur son ami Georges Sabiron, poète, collaborateur du Mercure de France, des Soirées de Paris, engagé volontaire malgré sa claudication et tué au Front en 1918.
Cette lettre annonce la mort de Georges Sabiron: "On est venu de la mairie me notifier le décès de mon frère. / Il a été identifié et inhumé le 7 août à l'endroit où il a été porté disparu, ce qui laisserait croire qu'il serait resté sur le champ de bataille depuis le 29 mai."
Dans cette lettre, Georges Sabiron relate qu'il est "préposé à la surveillance des gaz" : "Il faut y distinguer une très faible odeur de moutarde ou de caoutchouc qui brûle. / L'obus éclate faiblement et ouvre un récipient plein d'un liquide bouillant et les vapeurs sont invisibles et leurs effets sont lents à se manifester."
Le tertre où je me tiens est un éboulis.Cent cinquante noirs reposent dessous. Toirs jours après notre occupation, les Boches ont fait sauter ces tranchées, par des mines secrètes qu'ils y avaient laissées. L'amorce du détonateur était retenue par un ressort d'acier que rongeait lentement un acide. / et une compagnie d'africains est restée prise au piège.
Je suis préposé à la surveillance des gaz.Il faut y distinguer une très faible odeur de moutarde ou de caoutchouc qui brûle. / L'obus éclate faiblement et ouvre un récipient plein d'un liquide bouillant et les vapeurs sont invisibles et leurs effets sont lents à se manifester.
Je n'ai pas pu faire les piqûres au cacodylate qui m'avaient été conseillées. Le temps et les conditions d'hygiène Nous sommes des blocs de boue [&]
Pendant la nuit de Noël, les bombardements se sont tus et l'on entendait les boches chanter au loin.
Nous avons passé cinq-six jours dans les tranchées. Elles étaient boueuses et dès qu'elles étaient redressées, elles s'éboulaient.
Carte du "modèle A' / pour les troupes en opération", adressée par le soldat Georges Sabiron, secteur 116, au sergent Jean Paulhan, "au Ier Zouaves / Poste de guet / Beauvais"'.
Lettre du poète Vincent Muselli évoquant la présence de troupes alliées américaines dans la Sarthe
Joe Bousquet se rappelle, parmi ses souvenirs d ela Grande Guerre, deux très jeunes gens inséparables, Combasle et Colombet. Bousquet voudrait en faire une nouvelle : "un 105 éclata sur eux. Tué sur le coup, l'un des deux était étendu sur le nez; et l'autre, demeuré assis et râlant doucement, recevait sur le visage les fragments de cervelle sortis de son crâne ouvert."