Pierre Albert-Birot imagina ce principe de carte postale, illustrée par une photographie personnelle, glissée dans les fentes aménagées à cet effet .Ici, une photo de groupe, avec de gauche à droite, Germaine de Surville et son mari Pierre Albert-Birot, Chana Orloff et son mari Ary Justman, et peut-être Serge Férat.
Sauf-conduit établi le 15 avril 1915 pour un voyageur civil, en l'occurence François Birot, père de Pierre Albert-Birot et représentant en vins. Partant de Courbevoie, ce papier, duement visé par la mairie d'origine, lui donnait l'autorisaiton de se rendre en traiin à Vitry-le-François.
Posant fièrement devant l'un des arbres factices, faussement éclaté par les balles et les crapouillots, et comprenant en son tronc creux un observatoire.
L'aquarelle représente le capitaine Eldorff, "un grand officier blond, en casquette, avec une très longue redingote gris vert et un petit poignard au coté" venant prendre les conditions de l'Armistice pour les porter à Spa, au au quartier général de l'Armée allemande.
Avec ce canon en tenue de camouflage, Mare note les opérations auxquelles il a participé: "pose d'un arbre périscope", "à Mareuil, 1600 chev[aux] de frise"
Dans les bois de Biaches, dominant Péronne, moururent beaucoup d'Africains venant des colonies françaises, engagés dans la terrible Bataille de la Somme.
En Flandre occidentale, près de Zillebeke, ce bois fut longtemps un lieu de repos, véritable sanctuaire pour les soldats harassés. Mais, à partir de 1916, il devint le cimetière de nombreux jeunes soldats canadiens.
Après Massiges, où sa compagnie a construit des voies dans les marais et la tourbe pour faire passer dix trains de matériel militaire, Mare se replie vers Sommessous près de Chalons-en-Champagne,
En-dessous de notes prises sur un "obusier" fabriqué par Krupp, la photo d'un groupe d'artilleurs au repos, et une aquarelle représentant un train de camions sur une route poussiéreuse.
MRE_9294_1_20070608_164109_f
,
Décembre 1916 - Janvier 1917
Sur cette double page, sur fond de scène équestre, sont collées diverses photographies: de la villa réquisitonnée par l'armée à Carmy-sur-Matz, du PC de la Tanière, près de Belval, de la carrière et des bois du Chauffour.
Le frère ainé de Marcel Duchamp, dit Jacques Villon, a été mobilisé en août 1914, dans l'infanterie et participe à la bataille de la Somme puis de Champagne, Blessé en septembre 1915, il intègre fin 1916 l'atelier de camouflage basé à Châlons pour servir sur le front de Champagne, où est également employé André Mare.
Le canon de 75 (diamètre intérieur du fût) étant le canon le plus utilisé durant la Grande Guerre, celui-ci, de 260, "à masque d'acier et fût de recouvrement", s'avera peu maniable et fort lourd. Dans sa représentation peinte par André Mare, on voit à l'œuvre les techniques du camouflage, ainsi que l'influence cubiste. Au cours de la guerre, ont été créées différentes sections de camouflage dans laquelle furent mobilisés de nombreux peintres : André Mare, Jean-Louis Forain, Dunoyer de Segonzac, Jacques Villon, par exemple.
Pierre Albert-Birot. Carte postale pour civil ou poilu
Date :
1915
Cote :
PAB_89_photos_9DK12
Description :
Pierre Albert-Birot imagina ce principe de carte postale, illustrée par une photographie personnelle, glissée dans les fentes aménagées à cet effet .Ici, une photo de groupe, avec de gauche à droite, Germaine de Surville et son mari Pierre Albert-Birot, Chana Orloff et son mari Ary Justman, et peut-être Serge Férat.
Sauf-conduit établi le 15 avril 1915 pour un voyageur civil, en l'occurence François Birot, père de Pierre Albert-Birot et représentant en vins. Partant de Courbevoie, ce papier, duement visé par la mairie d'origine, lui donnait l'autorisaiton de se rendre en traiin à Vitry-le-François.
Posant fièrement devant l'un des arbres factices, faussement éclaté par les balles et les crapouillots, et comprenant en son tronc creux un observatoire.
L'aquarelle représente le capitaine Eldorff, "un grand officier blond, en casquette, avec une très longue redingote gris vert et un petit poignard au coté" venant prendre les conditions de l'Armistice pour les porter à Spa, au au quartier général de l'Armée allemande.
Avec ce canon en tenue de camouflage, Mare note les opérations auxquelles il a participé: "pose d'un arbre périscope", "à Mareuil, 1600 chev[aux] de frise"
Dans les bois de Biaches, dominant Péronne, moururent beaucoup d'Africains venant des colonies françaises, engagés dans la terrible Bataille de la Somme.
En Flandre occidentale, près de Zillebeke, ce bois fut longtemps un lieu de repos, véritable sanctuaire pour les soldats harassés. Mais, à partir de 1916, il devint le cimetière de nombreux jeunes soldats canadiens.
Après Massiges, où sa compagnie a construit des voies dans les marais et la tourbe pour faire passer dix trains de matériel militaire, Mare se replie vers Sommessous près de Chalons-en-Champagne,
En-dessous de notes prises sur un "obusier" fabriqué par Krupp, la photo d'un groupe d'artilleurs au repos, et une aquarelle représentant un train de camions sur une route poussiéreuse.
Sur cette double page, sur fond de scène équestre, sont collées diverses photographies: de la villa réquisitonnée par l'armée à Carmy-sur-Matz, du PC de la Tanière, près de Belval, de la carrière et des bois du Chauffour.
Le frère ainé de Marcel Duchamp, dit Jacques Villon, a été mobilisé en août 1914, dans l'infanterie et participe à la bataille de la Somme puis de Champagne, Blessé en septembre 1915, il intègre fin 1916 l'atelier de camouflage basé à Châlons pour servir sur le front de Champagne, où est également employé André Mare.
Le canon de 75 (diamètre intérieur du fût) étant le canon le plus utilisé durant la Grande Guerre, celui-ci, de 260, "à masque d'acier et fût de recouvrement", s'avera peu maniable et fort lourd. Dans sa représentation peinte par André Mare, on voit à l'œuvre les techniques du camouflage, ainsi que l'influence cubiste. Au cours de la guerre, ont été créées différentes sections de camouflage dans laquelle furent mobilisés de nombreux peintres : André Mare, Jean-Louis Forain, Dunoyer de Segonzac, Jacques Villon, par exemple.