
Rodinson, Maxime (1915-2004)
Le fonds comporte les manuscrits de l'œuvre, des notes et dossiers de travail, des archives éditoriales et professionnelles, des correspondances, des dossiers de presse.
Le fonds comporte les manuscrits de l'œuvre, des notes et dossiers de travail, des archives éditoriales et professionnelles, des correspondances, des dossiers de presse.
Les archives concernent les différentes activités du Centre catholique des intellectuels français, des dossiers concernent aussi le Mouvement international des intellectuels catholiques, l'Union catholique des scientifiques français, les Semaines sociales et Confrontations. Cet ensemble est complété par de la correspondance classée chronologiquement et par des archives propres à l'administration et aux finances de l'association.
Ce fonds contient de nombreux manuscrits de ses essais, articles, cours et conférences ainsi que de très nombreux dossiers de travail et de documentation classés par thèmes. La correspondance, qui concerne principalement les années 1950-1985, est constituée de lettres reçues par l'auteur et de doubles de lettres de l'auteur.
Le fonds comporte ses Notes pour un journal et les manuscrits de ses livres : Bataille pour la faiblesse (1946), Les Juifs et les Nations (1956), Histoire du Liban (1963), Tocqueville (1971)... Il comprend aussi ses études, articles, préparations d'émissions de télévision et de radio, contributions à des colloques, congrès, tables rondes et conférences ainsi que la correspondance reçue en relation avec la publication de ses textes (1957-1993). Des dossiers sur ses activités au sein de mouvements tels que UGS, PSU, Jeune République, CAGI ou la Fraternité d'Abraham (dont il fut le premier président) complètent le fonds.
Le fonds est constitué de nombreux manuscrits (monographies, textes, scénarios). Certains scénarios n'ont pas été réalisés. De très nombreux dossiers de travail et de documentation rassemblés par l'auteur autour de ses différents projets d'écriture complètent cet ensemble. La correspondance est répartie dans les différents dossiers de travail.
Le fonds est essentiellement constitué de manuscrits, de correspondances, de notes et de documents de travail. Il contient une importante documentation sur les différentes activités de l'auteur : politiques, militantes, philosophiques, psychanalytiques, éditoriales, scientifiques et universitaires.
Les archives de Nico Papatakis comprennent les manuscrits et tapuscrits de ses écrits autobiographiques et ses scénarios tournés ou inaboutis, ainsi que les dossiers de chacun de ses films réalisés ou produits. Ceux-ci comportent des synopsis, des plans de tournage, des documents préparatoires, des contrats, des éléments promotionnels, des photographies, des dossiers de presse, ainsi qu'une importante correspondance professionnelle. Des dossiers biographiques, enfin, conservent la trace de ses activités politiques, intellectuelles ou artistiques.
Ce fonds d'archives comprend les manuscrits des monographies, les conférences et entretiens de François Châtelet, ainsi que les textes de ses articles, quelques correspondances suivies (avec Louis Althusser et Gilles Deleuze notamment), de la correspondance éditoriale, des notes de travail, de cours et de lectures, ainsi qu'un dossier de presse.
Le fonds comprend de très nombreux dossiers de notes de travail pour l'écriture des films, qu'ils soient réalisés ou restés à l'état de projets. De grands ensembles photographiques et audiovisuels en accompagnent la préparation ou le montage, ils sont riches d'informations sur la façon de travailler de Robert Kramer et sur son rapport à l'image et au son. Le journal de travail renseigne à la fois sur la genèse et l'avancement des projets mais aussi sur l'entremêlement de la vie personnelle et de la vie créative. Les manuscrits de ses romans et de ses poèmes apportent un éclairage intéressant sur une ambition littéraire abandonnée au profit du cinéma. De nombreux catalogues de festivals, quelques dossiers de presse et de la correspondance complètent le fonds.
Les archives de Françoise Giroud permettent de retracer l'ensemble de sa carrière. Le cinéma est représenté par des dossiers de correspondance et des contrats avec les sociétés de production qui l'ont employée. Une collection de photographies de plateaux permet de redécouvrir l'atmosphère des tournages dans les années 1930-1940. A noter la présence d'un dactylogramme, Draga la reine tragique, entre récit et scénario, qui marque l'intérêt de Françoise Giroud dès 1943 pour les portraits biographiques de femmes à la forte personnalité. Les nombreux articles, sous forme de dactylogrammes ou de photocopies de coupures de presse, ainsi que les photographies témoignent de la carrière journalistique de Françoise Giroud entre 1941 et 2001. La création et la vie de L'Express pourront être étudiées grâce à la correspondance avec Jean-Jacques Servan-Schreiber ou les collaborateurs du journal et grâce à quelques dossiers de travail, dont un dossier consacré à François Mauriac. Une collection de L'Express entre 1954 et 1972 complète cet ensemble. Les dossiers politiques sont essentiellement constitués de notes de travail, de correspondance, de textes de discours ainsi que du compte rendu d'une grande enquête sur la condition féminine en 1975. Des dossiers de notes prises lors des Conseils des ministres ou à leur suite, rappellent que la Secrétaire d'Etat était avant tout une journaliste. La publication de La Comédie du pouvoir en sera la preuve. Les photographies de Françoise Giroud lors d'événements publics et politiques entre 1974 et 1979 sont nombreuses. Parmi les titres publiés entre 1978 et 2003, seul le manuscrit du dernier paru, Les Taches du léopard, est déposé. Mais, ici encore, cette période est illustrée par l'iconographie. Les documents les plus anciens du fonds concernent Salih Gourdji, le père de Françoise Giroud.
Le fonds comporte les archives familiales et professionnelles de :
Sarcey, Francisque (1827-1899).Né à Dourdan le 8 octobre 1827, fut élève à l'École normale supérieure entre 1848 et 1851, dans la même promotion qu'Hippolyte Taine et Edmond About. Il se consacra ensuite à l'enseignement, carrière qu'il abandonna en octobre 1858 pour se lancer dans le journalisme. Entré au journal Le Temps en 1867, il y tint le feuilleton dramatique jusqu'à sa mort. Partisan d'une critique d'opinion d'un "bon sens" revendiqué et tenant d'une tradition théâtrale conservatrice, son goût le porta à ignorer les innovations théâtrales de son époque pour leur préférer soit un théâtre classique, soit un théâtre de divertissement. Surnommé "Notre oncle à tous", pourvu de nombreux détracteurs, objet de caricatures multiples, il s'imposa, au fil de Quarante ans de théâtre, comme l'un des critiques dramatiques les plus influents de la deuxième moitié du XIXe siècle.
Brisson, Adolphe (1860-1925).Critique dramatique au journal Le Temps, comme Francisque Sarcey, il est le fils de Jules Brisson (1828-1902), lui-même journaliste à La Tribune de la Gironde et au journal Le Siècle. Ensemble, père et fils fondèrent en 1883 la revue Les Annales politiques et littéraires et Adolphe Brisson en prit la direction en 1902. Il épousa Madeleine Sarcey, fille de Francisque Sarcey, en 1889. Madeleine Brisson collabora activement à la vie de la revue auprès de son mari. Adolphe Brisson fut également conférencier, notamment pour L'Université des Annales et écrivain. Adolphe et Madeleine Brisson furent les parents de Pierre Brisson, directeur du Figaro et de trois filles : Anne-Marie Ginisty, Émilie Dauphin (surnommée « Lilie » et signait « Liliane Dauphin-Sarcey ») et Françoise Rouchaud (surnommée « Dédée »). ll est décédé en 1925.
Pseudonyme : « Le Bonhomme Chrysale ».
Brisson, Madeleine (1869-1950).Fille de Francisque Sarcey et de « Madame Doge » (surnommée « Liebe » ou « Malibé »), elle dirigea Les Annales politiques et littéraires avec son mari, Adolphe Brisson et y publia des chroniques sous le nom d'Yvonne Sarcey ou de "Cousine Yvonne".
En 1905, elle imagina et prit la direction de L'Université des Annales, cycles de conférences données par des personnalités des lettres, des arts et de la politique dont les textes sont ensuite publiés dans le Journal de l'Université des Annales puis dans Conferencia, qui paraissaient en alternance avec Les Annales politiques et littéraires.
Lors de la Première guerre mondiale, elle fut à l'initiative de la création de L'Hôpital des Annales, organisation caritative fondée pour venir en aide aux soldats blessés puis, en 1919, de la création des Maisons claires (1917-1968), organisation caritative fondée pour secourir les enfants pauvres des soldats et par la suite, les enfants en situation précaire ou de santé fragile signalés à son attention.
Adolphe et Madeleine Brisson furent les parents de Pierre Brisson et de trois filles : Anne-Marie Ginisty, Émilie Dauphin (qui était surnommée « Lilie » et signait « Liliane Dauphin-Sarcey ») et Françoise Rouchaud (surnommée « Dédée »).
Brisson, Pierre (1896-1964).Petit-fils du célèbre critique dramatique Francisque Sarcey (qui succéda à Sainte-Beuve au journal Le Temps), fils d'Adolphe Brisson et de Madeleine Sarcey (animateurs des Annales politiques et littéraires et de L'Université des Annales), Pierre Brisson, né en 1896, s'inscrivit dans la tradition familiale, assurant à son tour la critique dramatique au Temps de 1923 à 1934 et exerçant une autorité considérable sur la vie théâtrale française. Directeur des Annales de 1925 à 1934, il devint directeur du Figaro en 1934 et s'entoura de collaborateurs comme François Mauriac, Paul Morand, André Maurois ou Jean Giraudoux. Directeur du journal jusqu'à sa mort, en 1964, il fit du Figaro l'un des plus grands quotidiens français. Pierre Brisson publia également de nombreux essais consacrés au théâtre, Au hasard des soirées (1935), Molière, sa vie dans ses œuvres (1941), Le Théâtre des Années folles (1943), Les Deux Visages de Racine (1944) et Propos de théâtre (1957), des mémoires, Vingt ans de Figaro 1938-1958 (1959), ainsi que plusieurs récits et romans : Le Lierre (1950), Sycorax (1952), Les Lunettes vertes (1953) et Doublecœur (1957).
Laffon, Yolande (1895-1992).Actrice, née en 1895, elle débuta au théâtre dès 1912. En 1921, Sacha Guitry lui offrit un rôle dans sa pièce Le Comédien et en 1924, elle commenca une collaboration sous la direction de Louis Jouvet, dans la pièce Malborough s'en va en guerre de Marcel Achard. Louis Jouvet la dirigea à nouveau dans quatre mises en scènes, notamment dans Amphitryon 38 de Jean Giraudoux (1934) ou dans Les Bonnes de Jean Genet (1947). Yolande Laffon a également joué dans des mises en scènes de Lugné-Poe et de Marcel Herrand.
Au cinéma, elle tourna une trentaine de films entre 1930 et 1956, notamment sous la direction de Maurice Tourneur dans Le Voleur (1933) ou dans Impasse des deux anges (1948), Anatole Litvak dans Mayerling (1936), Abel Gance dans Un grand amour de Beethoven (1937), Robert Bresson dans Les Anges du péché (1943) ou Claude Autant-Lara dans Les Sept péchés capitaux (1951). Yolande Laffon fut l'épouse de Pierre Brisson et la mère de Jean-François Brisson. Elle est décédée en 1992.
Brisson, Jean-François (1918-2010).Jean-François Brisson, né en 1918, fils de Pierre et Yolande Brisson, fut d'abord champion et recordman de France d'athlétisme (110 m. haies) plusieurs années consécutives, entre 1939 et 1948. Il entra au Figaro en 1945, à la rubriques des sports, puis comme rédacteur en chef et directeur adjoint, devenant ainsi le représentant de la quatrième génération de la famille Sarcey-Brisson à se consacrer au journalisme.
En 1950, il participa à la création de l'Association nationale pour la défense et le développement du sport, des activités physiques et du plein air, devenue par la suite le Comité Pierre-de-Coubertin, dont le but est de favoriser "la défense du Sport, considéré comme outil de perfectionnement humain", avec pour but "d'obtenir de l'opinion et des pouvoirs publics l'adhésion à toutes mesures propres à favoriser l'Éducation Physique et Sportive et des Activités de Plein Air, prises comme facteurs de Progrès et éléments de la Culture" (source : http://www.comitecoubertin.fr/). Jean-François Brisson fut également à l'origine, en 1958, de la création de l'épreuve du décathlon moderne.
En désaccord avec Robert Hersant, nouveau propriétaire du Figaro, il en démissionna en 1976 et se consacra dès lors à des activités en faveur du sport auprès de l'Unesco et du Comité national olympique. Il est décédé en 2010.
De par les activités et fonctions de ses membres, le fonds contient des archives de la revue ou du journal :
Les Annales politiques et littéraires (1883-1971).Le 22 avril 1883, Jules Brisson (1828-1902) créa, à l'instigation de son fils Adolphe Brisson (1860-1925) qui allait en devenir le principal animateur, un recueil hebdomadaire, Les Annales politiques et littéraires. La revue, constituée de textes signés de noms prestigieux du milieu littéraire, de commentaires et de chroniques rédigés par Yvonne Sarcey (un des pseudonymes de Madeleine Brisson, fille du critique Francisque Sarcey et épouse d'Adolphe Brisson), trouva très vite son public : la petite et moyenne bourgeoisie de province. En 1917, Les Annales politiques et littéraires tiraient à près de deux cent mille exemplaires.
En 1905, Yvonne Sarcey fonda L'Université des Annales qui, par la qualité de ses conférences, ajouta beaucoup au renom des Annales. Les conférences furent publiées chaque semaine à partir de 1907 dans le Journal de l'Université des Annales, considéré comme une 'deuxième série des Annales politiques et littéraires'. La publication devint bi-mensuelle, prit le titre de Conferencia en décembre 1919 et parut en alternance avec Les Annales politiques et littéraires.
Pierre Brisson, futur directeur du Figaro, entra aux Annales en 1919 aux côtés d'Adolphe, son père, en qualité de secrétaire de rédaction. À la mort de celui-ci, en 1925, il en prit la direction jusqu'en 1934. De 1934 à 1940, la direction de la revue fut assurée par Gérard Bauer. Après quatre ans de silence, Madeleine Brisson relança seule, en 1945, le cycle de conférences de L'Université des Annales. À partir de 1947, Francis Ambrière assura l'organisation des conférences et la parution de la revue sous le titre Les Annales. Conferencia : revue mensuelle des lettres françaises. La publication cessa en 1971 et en 1972, les conférences furent reprises par Le Figaro sous le titre de Les Conférences du Figaro.
Le Figaro (1914-1976).Le fonds contient des archives éditoriales : manuscrits et correspondances reçus avant 1948, dont de nombreuses lettres de René Bazin, de Gabriel Hanotaux, du Maréchal Lyautey, de la comtesse Anna de Noailles et de Raymond Poincaré. Les archives économiques et juridiques (1847-1988) sont constituées principalement des abonnements clients, des comptes-libraires, des Grands livres de comptes et de bilans. La correspondance autour des invitations aux dîners (1921-1938) représente un ensemble distincttrès intéressant. Le fonds contient également un ensemble d'archives (lettres reçues et manuscrits d'articles) concernant André Chaumeix (1937-1955) qui vont au-delà de la période où André Chaumeix a été directeur de La Revue des Deux Mondes (1937-1948), ainsi qu'un dossier de correspondances reçues après sa mort. Un autre ensemble est constitué des lettres reçues par François Buloz (1836-1878). Une collection dephotographies complètent le fonds.
Les documents de la collection Céline sont exclusivement composées de fac-similés : manuscrits de l'œuvre, archives éditoriales et médicales, correspondances littéraires et personnelles, archives familiales et de tiers, couvrant une période excédant largement ses dates d'existence.
S'y adjoignent un dossier de presse et une bibliothèque d'étude particulièrement fournis, des archives iconographiques très nombreuses (dont la collection de photographies de Pierre Duverger) et des archives audiovisuelles.
Le fonds se compose actuellement de sa documentation et notes de travail autour de Pierre Leroux ainsi que des travaux universitaires qu'il a encadré tout au long de sa carrière universitaire
Ce fonds comporte des dossiers de travail sur les réformes de l'administration française et sur les lois constitutionnelles de la première moitié du XXe siècle, ainsi que des analyses politiques, qui seront utiles à l'historien et au sociologue. Il contient également des ensembles de textes et correspondances portant sur les nombreux projets humanistes et intellectuels dont Jules Corréard a été l'instigateur tout au long de sa vie. La correspondance reçue qui figure dans le fonds montre que cette double polarité des archives de Jules Corréard - de l'administration du pays à l'utopie la plus visionnaire -, rencontra beaucoup d'échos en son temps, que ce soit parmi les intellectuels, les hommes politiques, les journalistes ou les professeurs. Par ailleurs, ce fonds recèle également des documents rares, comme cette feuille résistante, L'Arc, qu'il dirigea, sa revue, France et Monde (1921-1940), ainsi que des études sur la société algérienne ou guadeloupéenne des années trente.