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Pages « Cinéma » du journal avec articles d'Éric Rohmer.
Pages « Cinéma » du journal avec articles d'Éric Rohmer.
On ne s'étonnera pas qu'au XXe siècle, le livre d'artiste vienne à investir l'abécédaire, ce premier livre de l'enfant& Un enfant que les Romantiques ont consacré « génie créateur ».
L'autel réalisé par André Breton pour l'exposition internationale de 1947 (Galerie Maeght) conçue par ses soins avec l'aide de Marcel Duchamp entend fonder le mythe de ce personnage féminin mystérieux qui apparaît dans le poème « Dévotion », parmi les ultimes Illuminations d'Arthur Rimbaud : « A ma soeur Léonie Aubois d'Ashby. Baou - l'herbe d'été bourdonnante et puante. - Pour la fièvre des mères et des enfants ».
Vaste jardin du XVIIIe siècle alors fermé au public et présentant des folies aux fonctions mystérieuses construites par Racine de Monville, le désert de Retz a été l'occasion d'une expédition pour le groupe surréaliste en avril 1960. Comme le montre cette photographie de couverture de Denise Bellon, Breton avait donné pour consigne que chacun s'y rende muni d'un masque blanc. (Plaquette de l'Expositon internationale du surréalisme, Galerie Schwarz, Milan, 1961)
Bien qu'exclu le 8 novembre 1948 comme membre d'une hypothétique « Fraction Brauner » (en compagnie de Sarane Alexandrian, Francis Bouvet, Stanislas Rodanski, Claude Tarnaud et Jean-Dominique Rey), Alain Jouffroy maintint des relations amicales et des échanges féconds avec André Breton, dont la rencontre fortuite en 1946 l'a marqué profondément.
Photographie de Benjamin Péret (1899-1959) utilisée pour la réédition de l'Anthologie de l'humour noir chez Jean-Jacques Pauvert (1966). Il est le seul membre du groupe surréaliste initial resté auprès de Breton tout au long de son existence. Une amitié complémentaire qui les rassemble en « grains d'un même épis » (B. Péret, Toute une vie, 1950) dans l'exigence partagée d'une séparation entre radicalité révolutionnaire et aspiration au merveilleux.
(... ) Hosannah d'avance pour ce sable Qui change nos deux corps contre leur pesant d'or Dans le seul sablier du soleil désespoir Hosannah Pour cette aveuglante minute qui déjà se dévore Hosannah pour la page en train de s'effriter où nous deux noms ne font qu'un entrelacs Mon amour pour ta chair et la nôtre Hosannah dans six cent mille années Il ne restera de Rien cette gloire et rien d'autre Gérard Legrand, Hosannah Tiré du recueil Marche du lierre paru aux Editions Eric Losfeld en 1969, ce poème d'exaltation de l'amour a également trouvé place dans le premier numéro de la revue Coupure (octobre 1969) co-dirigée par Gérard Legrand, José Pierre et Jean Schuster.
Organisée au domicile de Joyce Mansour, l' « Exécution du testament du marquis de Sade » par Jean Benoît accompagnait l'exposition E.R.O.S. à la Galerie Cordier. André Breton conclut par ces mots le texte qu'il consacre en 1959 au grand cérémonial de Jean Benoît : « Laissez passer le marquis de Sade "tel qu'en lui-même " et réinvesti de tous ses pouvoirs par Jean Benoît ».