Agrégé de lettres en 1934, Henri Queffélec fit paraître un recueil de poèmes dès 1937, Sur la lisière. Par la suite, abandonnant le professorat, il écrivit de nombreux romans nourris de ses racines bretonnes, parmi lesquels La Fin d'un manoir (1945), Un recteur de l'île de Sein (1944), Un homme...
...
Agrégé de lettres en 1934, Henri Queffélec fit paraître un recueil de poèmes dès 1937, Sur la lisière. Par la suite, abandonnant le professorat, il écrivit de nombreux romans nourris de ses racines bretonnes, parmi lesquels La Fin d'un manoir (1945), Un recteur de l'île de Sein (1944), Un homme d'Ouessant (1953). À la fin de la guerre, il publia Le Journal d'un salaud (1944) et collabora à la revue Esprit, à l'instigation d'Emmanuel Mounier. Également essayiste et représentant du réalisme spirituel, il défendit son sentiment religieux dans La Technique contre la foi (1962), Saint François d'Assise (1981). Henri Queffélec, membre de plusieurs associations et comités, fit notamment partie de la Commission d'aide au cinéma, de 1954 à 1969. Dès 1958, il reçut différents prix littéraires et, en 1975, son œuvre fut couronnée par le Grand Prix de littérature de l'Académie française.