Notice descriptive
Fondation Satie, Erik
Communicable. Toutes les demandes concernant la collection Satie doivent être adressées aux Archives de France.
Compositeur des "musiques à ne pas écouter" (Musique d'ameublement), de "musiques à voir", auteur de "textes à ne pas lire" (Heures séculaires et instantanées), Erik Satie, décrit par Claude Debussy comme "un musicien médiéval et doux égaré dans ce siècle", surnommé par Alphonse Allais "Ésotérik Satie" et par Francis Picabia "Satierik", cultiva toute sa vie le paradoxe. Du cabaret montmartrois "Le Chat noir" aux manifestations Dada, il est le plus atypique des musiciens, initiateur de la musique contemporaine et encore aujourd'hui indispensable, selon les termes de John Cage. On lui doit une centaine de pièces pour piano : Gymnopédies, Ogives, Gnossiennes, Trois morceaux en forme de poire, Véritables préludes flasques (pour un chien), Sports & divertissements, l'œuvre à la fois la plus courte et la plus longue : Vexations, treize respirations à répéter 840 fois, la composition de ballets : Parade, Mercure, Relâche, la première musique de film image par image à l'époque où le cinéma était encore silencieux, un "drame symphonique", Socrate, et une comédie lyrique, Le Piège de Méduse, ainsi que des écrits et des aphorismes percutants : Mémoires d'un amnésique (1953), Cahiers d'un mammifère (1951), Observations d'un imbécile (Moi).
Collection déposée par la Fondation Erik Satie en 2000.
Inventaire de la collection, avril 2016.
Il existe des archives Erik Satie au département musique de la Bibliothèque nationale de France.
Erik Satie : correspondance presque complète / réunie et présentée par Ornella Volta.- Paris : Fayard : IMEC, 2000.